Du 15 au 21 novembre: semaine de réduction des déchets
Rencontre avec Eco-emballage un des deux organismes agréés par l’état pour organiser le recyclage des emballages ménagers. A ce titre, cette société perçoit des contributions financières des entreprises qui ont l’obligation de pourvoir à l’élimination des déchets d’emballage résultant de la consommation de leurs produits . Elle organise la collecte, le tri et le recyclage et contribue financièrement au coût du dispositif (structure des coûts).
Réponses à quelques questions pour mieux trier
Le verre : pourquoi seulement les bouteilles pots et bocaux ? Le verre des colonnes part immédiatement dans les usines de recyclage. Le verre collecté en Lozère rejoint l’usine ultra moderne de Béziers. Là il est trié par fibre optique mais les verres à boire et autres vaisselles (d’une autre qualité), les céramiques et porcelaines ne sont pas éliminés par ce système et occasionneraient des défauts dans les nouvelles bouteilles réalisées au départ de cette matière première.
Les emballages en plastique : pourquoi seulement les bouteilles et flacons ? On ne sait pas encore recycler les plastiques rigides comme pots de yaourt, barquettes, boites de glace, ni les plastiques souples comme films, coques ou sacs en plastique. Ils font partie des refus dont l’élimination s’ajoute au coût de traitement.
Les déchets triés ont une valeur : ils peuvent être vendus à un repreneur. Les entreprises, via Eco-Emballage, participent aux coûts du dispositif : contenant, collecte, transfert, tri et élimination des refus, en fonction de la tonne recyclée : plus de tonnage, plus de rémunération.
Quelques chiffres : 88% des emballages ménagers recyclés le sont en France dans 200 centres de tri et 200 entreprises de recyclage, générant 28000 emplois.