Une minute de silence.
Une minute de silence, c'est bien peu pour dire notre compassion avec celles et ceux qui sont tombés samedi soir à Paris, celles et ceux qui souffrent encore de leurs blessures, marqués peut-être pour toujours, leurs familles, leurs proches. Durant cette minute nous serons avec eux.
Nous devons respecter, aussi, ce moment de recueillement vis-à-vis de toutes celles et tous ceux, qui au-delà de nos frontières, souffrent et meurent quotidiennement sous le joug de dirigeants ou autres fanatiques qui n’ont que pour seule ambition leur maintien ou l’accession, coûte que coûte, au pouvoir. Ceci, parfois, avec l’aide de certains de nos responsables politiques occidentaux. Le fanatisme, quel qu’il soit, et où qu’il se trouve est une plaie pour nos sociétés.
Une minute de silence, c'est trop peu encore pour exprimer notre refus d'une société, exaltant la haine et le refus de la différence. Aujourd'hui cette minute sera pour ceux qui sont morts ou ont souffert dans leur chair. Mais demain il ne faudra pas oublier. Il faudra trouver chaque jour une minute pour affirmer notre volonté de changement vers un monde plus égalitaire, où l’expression, les croyances, la circulation devront être réellement libres et où l’intérêt des peuples passera avant l’intérêt de quelques-uns sans mettre en danger l’intégrité de chacun !
